Le KERALA, des paysages inoubliables, des souvenirs aussi...

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Le KERALA, des paysages inoubliables, des souvenirs aussi...
Le KERALA, des paysages inoubliables, des souvenirs aussi...
Le KERALA, des paysages inoubliables, des souvenirs aussi...
Le KERALA, des paysages inoubliables, des souvenirs aussi...
Le KERALA, des paysages inoubliables, des souvenirs aussi...
Le KERALA, des paysages inoubliables, des souvenirs aussi...
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Le KERALA, des paysages inoubliables, des souvenirs aussi...
Le KERALA, des paysages inoubliables, des souvenirs aussi...

Le KERALA, des paysages inoubliables, des souvenirs aussi... !

 

En quittant Mysore, nous poursuivons notre route sur le plateau du Deccan. Nous savons qu'il nous faudra repasser les Ghâts, mais la journée s'annonce tranquille...

Les kilomètres défilent sur un profil plat. Les zones les plus arides sont le domaine des champs de coton, de canne à sucre. Régulièrement, s'amoncellent des pastèques, de l'ail, des oignons... mais aussi des fèves, des lentilles quand les cultures - irriguées - deviennent plus riches.

Nous nous rapprochons des Ghâts et progressivement quittons les terres agricoles pour un territoire de forêt. Bienvenue dans la « Réserve naturelle de Wayanad » !

Si les cerfs et les macaques ne nous impressionnent pas, deux motards attirent notre attention sur la présence d'un troupeau d'éléphants à 500 m de nous, en bord de route. Et puis alors... nous direz-vous ? Enfin l'occasion de faire une super photo !

Sauf que le bruit des vélos ne fait pas partie du quotidien d'éléphants en liberté !

Par chance, nos deux motards ont fait demi-tour pour le cas où... Tandis qu'ils m'ordonnent de m'éloigner du troupeau, l'un d'eux fonce sur moi. Impossible de pédaler d'avantage. Je mets pied à terre et attend de voir... L'éléphant stoppe à son tour à un mètre de moi, me crache à la figure... On s'observe... Il s'éloigne ! Nos deux motards me font signe de pédaler au plus vite... l'éléphant semble revenir vers moi mais je m'éloigne à toute allure, laissant Patrick seul derrière. Il profitera du passage d'un camion pour pédaler sous sa protection.

Et la photo ?... Oublié, l'appareil photo, resté sagement rangé dans la sacoche de guidon !!!!! mais j'ai sûrement eu la plus grosse peur de ma vie et ne suis pas prête de retraverser – à vélo – une réserve naturelle peuplée d'animaux sauvages ! Par chance, Patrick, qui était en retrait, a capté ces grosses bébêtes dont j'avais oublié que, quand elles ne sont pas entravées, sont capables de courir bien vite !!!! Quelques dizaines de kilomètres plus loin, en quittant la réserve, on ne regarde plus de la même façon cet alignement de jeeps prêtes à embarquer des touristes pour un safari en pleine nature...

Le lendemain, tout juste remis de nos émotions, c'est dans la brume matinale que nous franchissons les Ghâts. Nous retrouvons les caféiers avant de pédaler au milieu d'immenses plantations de thé. Ce sont les premières que nous voyons depuis que nous sommes en Inde et on a vite fait de mettre pied à terre pour aller à la rencontre des cueilleuses. Ici, la cueillette se fait à la main et elles sont fières de nous montrer leur savoir faire... et leur dextérité !

S'ensuit une longue descente en lacets serrés jusqu'à retrouver une chaleur suffocante, mais aussi des plantations d'ananas et d'hévéas dont on extrait le latex.

En faisant étape ici, à Calicut (aujourd'hui « Kozhikode »), nous avons une pensée pour Vasco de Gama qui, en bord de mer, n'a pas dû trouver d'hôtel quand il débarqua en 1498 ! Eh bien, il n'y en a pas plus aujourd'hui ... sauf qu'en revenant en centre ville, on n'a aucune difficulté pour se loger !

En poursuivant plein sud, nous longeons la côte sur la « 17 » désormais jalonnée de somptueuses demeures. Les traversées de bourgs s'enchaînent, toujours aussi périlleuses en raison du trafic et de l'étroitesse de la route. Tout absorbés à notre pédalage, c'est tout juste si nous apercevons un couple de cyclo-voyageurs qui vient en sens inverse. Puis un deuxième !... Celui-là, c'est bon ! On s'est vus , on s'arrête !

Et quand des cyclo-voyageurs croisent d'autres cyclo-voyageurs, qu'est-ce qu'ils décident … surtout quand ils sont français? D'aller casser la croûte ensemble ! Après quelques échanges de bonnes adresses, chacun d'entre nous poursuivra sa route avec promesse de se retrouver au prochain festival (« Cyclo Camping International ») !

La nôtre va se poursuivre en musique... Quelques dizaines de kilomètres plus loin, nous sommes invités à assister à une « fête de la musique » qui bat son plein ! Les décibels font exploser les compteurs et l'ambiance est au plus chaud !

A Cochin (« Ernaculam ») nous décidons de faire étape deux jours. Ici, impossible de se perdre : il suffit de suivre le métro aérien (plus de 20 km d'infrastructures). Tandis qu'Ernaculam nous surprend par son développement industriel et commercial, c'est dans un vieux ferry que nous gagnons « Fort Cochin». La région est pénétrée de nombreux bras de mer et l'atmosphère qui règne ici est marquée par l'influence des différents colonisateurs qui s'y sont successivement installés pour y faire commerce (Chinois, Portugais, Hollandais, Anglais). Outre les « carrelets chinois » (filets de pêche) qui sont toujours en usage, on y trouve les vestiges d'une ancienne bourse au poivre et de nombreux entrepôts. D'anciennes demeures ne demandent qu'à être restaurées pour retrouver tout leur lustre !

A Cochin, nous avons les pieds dans l'eau mais, 1600 m plus haut, les célèbres plantations de thé de Munnar nous font de l’œil ! Alors c'est parti pour un nouveau détour de 340 km qui nous enfonce dans le massif de Cardamome. Et le détour en vaudra la peine tant les plantations de thé partent à l'assaut des pentes les plus raides pour atteindre des hauteurs de culture allant jusqu'à 2000 m. Les paysages sont sublimes ! Mais contrairement aux plantations de Wayanad, ici, la cueillette s'est un peu « mécanisée » (l'influence de l'industriel « Tata » qui en est le propriétaire?).

Mais, outre le thé, le massif de Cardamome regorge d'épices de toutes sortes et la curiosité nous pousse à les découvrir au fil de notre progression (café, poivre, cardamome, cacao, cannelle, muscade, girofle...). On sent, on goûte... sans compter les plantes médicinales. Incroyable !

De notre escapade aux nuits fraîches, le retour vers l'étuve de la côte va se faire à la vitesse « V » avec une étape de 146 km !

C'est ainsi que depuis deux jours nous profitons de la douceur des paysages des « backwaters », immense réseau de marais, lacs et lagunes qui entoure la ville d'Alappuzha (autrefois « Alleppey »), devenue haut lieu touristique du Kérala.

Laissez vous embarquer avec nous, pour profiter de la beauté des paysages, avec le seul bruit de la pagaie en fond sonore ?...

 

Demain, fini de se prélasser... La route est longue et il nous faut avancer !

A ce jour, déjà 2030 km au compteur (et 22 jours de pédalage). La pointe sud de l'Inde (Cap Comorin) n'est plus très loin... et il paraît que la route est plate !

 

A suivre... et à Bientôt !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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J
On vous suit avec toujours autant de plaisir !<br /> Faites cependant tres attention a vous, tu as du avoir chaud colette, enfin tout est bien qui finit bien<br /> Gros bisous a vous deux, A moulins nous cultivons la grippe tous les 2 par moins 8 degres<br /> Bisous et a bientot pour une nouvelle etape jacqueline et dominique
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G
Ah la Coco Co, la Coco Co...sur les bords du Gange elle s'en allait combattre les éléphants!...<br /> Blague mise à part, vous vous en sortez plutôt bien car ces bestioles ainsi que les tigres font une victime par jour en Inde...donc prudence car ce charmant pachyderme a tendance à ne pas s'arrêter systématiquement à un mètre des personnes qu'il charge ...peut-être un problème ophtalmique!<br /> En tout cas bravo pour ton courage...t'abandonnes Patrick à l'arrière...belle mentalité!...on peut compter sur toi!!!...D'un peu plus ce sont les éléphants qui faisaient un safari ! Heureusement que vos mollets c'est du béton!!<br /> Malgré tout de superbes photos dont certaines rappellent les promenades en barque sur le marais Poitevin.<br /> Bon, il nous tarde de lire la suite...mais avec un peu moins d'émotions si possible!<br /> Gros bisous de nous tous!
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M
Même pas peur !! Que d'émotions . Vous êtes prêts désormais à tout affronter. Portez vous bien cependant. Bises.
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