LA PATAGONIE, retour à Puerto Montt... par la côte Pacifique
RETOUR A PUERTO MONTT... par la côte Pacifique
Comme prévu, c'est en bus que nous partons pour Punta Arenas. Pourtant, au départ, rien n'est gagné : le chauffeur ne veut pas embarquer nos vélos et ce, bien qu'on ait payé leur transport.
Qu'à cela ne tienne, vingt euros glissés dans la main du chauffeur lui fera trouver un coffre encore vide où glisser nos vélos et sacoches ! (Compagnie « Techni Austral », à éviter... même si, par la suite, le chauffeur fut particulièrement attentionné à notre égard ! (… les effets magiques d'un pourboire en euros!).
12 heures de bus entrecoupées de quelques arrêts (passage de la douane et ferry sur le détroit de Magellan), et nous voici débarqués à Punta Arenas où nous sommes saisis par un vent glacial qui ne faiblira à aucun moment pendant les 3 jours passés ici.
Dans ces conditions, autant dire que la visite de la ville se fait en marche rapide, la tête dans la capuche et la goutte au nez avec les mains chaudement gantées enfouies au plus profond des poches.
Ainsi, après avoir bravé le vent sur la « plaza de Armas » et sur l'immense terrain vague de l'Institut de la Patagonie qui accueille un écomusée en plein air!, sans oublier le cimetière municipal où fut érigé un monument à l'Indien inconnu - l'« Indiecito » - à l'endroit où furent enterrés les derniers Selk'nam, nous enchaînons les visites de musées, les pauses café et les ballades au centre artisanal local.
Et la ville ne nous laisse pas indifférents tant son architecture très européanisée témoigne de l'enrichissement des premiers colons qui, ici, firent fortune, notamment grâce à l'élevage des moutons (Palais Sarah Braun avec véranda « art déco » - aujourd'hui hôtel de luxe - et maison familiale « Braun Menendez », devenue musée).
Nouveau trajet en bus - cette fois sans difficultés pour les vélos - et nous voici à Puerto Natales
(Compagnie « Bus Sur », à recommander!).
Blottie au fond d'un fjord, la petite ville ne manque pas de charme avec ses maisons basses aux couleurs vives, ses fresques colorées évoquant les peuples indigènes. C'est ici que nous trouvons ce que nous pensions trouver à Ushuaïa !
Pourtant, située au pied du majestueux parc naturel « Torres del Paine » dont les sommets enneigés semblent déchirer le ciel, les touristes – essentiellement des trekkeurs - ne manquent pas. Dotée d'un aéroport et d'une superbe gare routière, la ville nous surprend par ses capacités hôtelières. La haute saison tire à sa fin et nous trouvons à nous loger sans difficulté dans un backpacker familial bien tenu où nous avons la chance de rester seuls dans une chambre sensée accueillir 4 personnes (Hostal / camping Josmar – capacité 20 lits).
Mais pour nous, comme pour une soixantaine d'autres vacanciers – dont beaucoup de Français ! - c'est ici que nous embarquons pour 4 jours de navigation plein nord à travers les fjords en direction de Puerto Montt.
Par chance, à l'exception d'une journée pluvieuse, le soleil embarque avec nous, nous permettant de profiter des superbes paysages qui nous entourent – sans trop souffrir du mal de mer (à l'exception de la traversée du Golfe de Pénas!)... dans une ambiance particulièrement sympathique !
Tout juste débarqués, nous avons retrouvé notre « pied à terre » ici (même hôtel qu'à notre départ!) mais aussi le soleil et la chaleur !
Et savez-vous à quoi rêvent des cyclo-voyageurs requinqués ????.....
Ainsi dès demain nous reprendrons la route pour Santiago... A VELO ! 1000 km nous séparent de la capitale chilienne mais notre notre avion ne décolle que le 4 avril.
Alors, même si les paysages que nous réservera la « Panaméricaine » ne s'annoncent pas forcément transcendants, on vous retrouvera probablement une dernière fois depuis Santiago, avant de nous envoler pour la France... avec arrivée au printemps !
A très bientôt !
!